"J'ai décidé de faire ce qui me passionnais le plus, et naturellement, j'ai choisi de me tourner vers la musique"


      Le jeune artiste britannique Nimino, de son vrai nom Milo Evans s'est livré sur son passé musical et son avenir prometteur. Celui qui a réussit à s'imposer sur la scène anglaise avec ses productions qu'il décrit lui-même de “Chill-Hopical” au reflet ambiant et house a eu l'honneur de jouer cette été 2017 au “Y NOT Festival” au côté d'artistes tels que Two Door Cinema Club, Clean Bandit, Lethal Bizzle et Deaf Havana... Le jeune DJ et producteur de Londres se livre sans retenu dans cet interview qui retrace son parcours.

 

 

 

Tu as fait tes études de Production Musicale à BIMMBritish & Irish Modern Music Institute – l'école anglaise réputée pour être directement reliée à l'industrie musicale. De nombreux talents tels que James Bay, Tom Odell et George Ezra sont sortis de cette école. Qu'est-ce qui t'as poussé à poursuivre tes études dans cette école ? 

J'ai choisi d'étudier à BIMM pour développer mes compétences artistiques et apprendre plus de choses sur le processus de création. Je n'ai pas vraiment trouvé exactement ce que j'espérais y apprendre, mais cette licence a été bénéfique pour moi.

 

 

Quand as-tu commencé la musique électronique ?

J'ai commencé à 14 ans, au même moment où j'ai commencé à faire de la musique. J'étudiais la musique à l'époque et je m'inspirais des premiers artistes de “chill music” comme Edit. Au début, je n'avais pas encore beaucoup d'instruments pour créer, cela m'a poussé à vouloir trouver des petits jobs pour pouvoir acheter plus de matériels.

 

 

Tu as toujours voulu être DJ ?

Je ne me suis pas vraiment posé la question honnêtement... J'ai juste décidé de faire ce qui me passionnais le plus, et c'est tout naturellement que j'ai décidé de me tourner vers la musique, car la seule chose que je voulais, c'était de composer.

 

 

Ta musique est vraiment unique... Est-ce que tu cherches à chaque création à créer un univers musical encore inconnu du grand public ? 

Je ne cherche pas forcément à être unique, cela ce fait inconsciemment. J'essaye de me laisser bercer par les sons que j'aime pour commencer un morceau, puis lorsque la première trame me plaît, je me détache de ces influences pour créer ma propre version.

 

 

Tu as été publié dans le célèbre magazine Huffington Post... Qu'as-tu ressenti en tant qu'artiste de voir ton nom apparaître dans un magazine aussi connu que celui-ci ?

C'était super de pouvoir être publié dans un mensuel aussi réputé que le Huffington Post, surtout que je n'avais encore publié qu'un seul morceau à l'époque.

 

 

Est-ce que ta famille est aussi tournée vers la musique ?

Oui, avec mes deux frères, nous avons notre propre label appelé “Panel”. Nous avons d'ailleurs produit un album cet été appelé “Ample”. (Album disponible ici : soundcloud.com/panel)

 

 

« Lors de mes live, il y a souvent un mini film qui est diffusé

en background derrière moi. Celui-ci provient du film

d'animation “La planète sauvage” de René Laloux  »

 

 

Quels seraient les trois artistes au côté de qui tu rêverais de mixer l'été prochain ?

Je dirais Nils Frahm, Tame Impala et Submotion Orchestra. Ce ne sont pas forcément les artistes que je citerais comme mes préférés, mais j'ai entendu dire qu'ils réalisaient des live incroyables et mémorables et j'aimerais vivre cette expérience à leurs côtés.

 

 

Dirais-tu que tu es plus influencé par les artistes datant de la génération de nos parents ou les musiques actuels ?

Les mélodies que je crée sont plus influencées par les vieux albums, ceux avec lesquels j'ai grandi, mais le résultat final est beaucoup plus moderne, car je fais de l'électro. Je m'inspire plus d'artistes tels que Galimatias ou Sorrow.

 

 

Quel moment a marqué un tournant à ta carrière ?

C'est lorsque que la chaîne YouTube MrSuicideSheep - avec plus de 7 millions d'abonnés – connu pour mettre en avant de nouveaux talents musicaux – m'a choisi pour promouvoir ma musique. Je n'avais presque pas de followers avant leur intervention.

 

 

Ta musique est diffusée dans plusieurs différents pays... Est-ce que tu t'attendais à un tel succès ?

Pas du tout ! Je ne m'attendais vraiment pas à toucher un public aussi large. La première fois que j'ai diffusé le titre “The Aisle”, pas moins de six personnes venant de Singapour, m'ont contacté pour me demander de venir jouer en live là-bas. C'était une vraie surprise, mais je ne sais pas comment ils m'ont découvert, cela reste un mystère...

 

 

Est-ce que ce genre de proposition t'as donné l'envie de jouer Outre-Manche ?

Oui, j'aimerais pouvoir faire des set à travers le monde. Pour le moment, ma musique connaît un réel succès aux États-Unis, surtout à Manhattan. J'aimerais avoir la chance de jouer là-bas au moment venu.

 

 

Quelle est la prochaine étape de ta carrière ?

J'ai plusieurs titres à venir tout au long de l'année, mais, je me concentre aussi sur les live que je fais actuellement. Je vais continuer à faire ce que je fais de mieux : de la musique. Mon inspiration évolue constamment et j'ai hâte de voir la réaction de mon public.

 

 

 

 ©Fanny Hill Scott


Vous pouvez découvrir le DJ Londonien ici :